Remerciements
Quelle est l'origine de noms de lieux comme La Blaquèrerie ou Les Vernèdes? Quel arbre fournissait le bois pour les rouages de nos moulins? Quel est le lien entre le Shinkansen (TGV japonais) et le martin-pêcheur? Comment les papillons blancs utilisent-ils leurs ailes pour réchauffer leurs corps? Comment un arbre oriente-t-il ses branches vers le haut et vers la lumière? Comment font les grands massifs boisés pour solliciter la pluie?
Autant de questions auxquelles les participants aux balades éveil nature, animées par Brigitte et Christian Planckaert, peuvent désormais répondre. Ce couple passionné de la nature sait transmettre ses connaissances avec une aisance qui nous séduit à ouvrir nos sens et nos esprits aux grands et petits miracles du monde du vivant.
Au nom de l'Escapade St-Jeantaise et tous les participants: un grand merci!
L’Escapade à Saint Michel de Rouviac
Le point de départ de la balade, situé près de la magnifique église romane St Michel du XII ième siècle, est un lieu d’accueil agréable pour nos 9 naturalistes de l’Escapade. Cet édifice religieux, remanié au XV ième siècle après la guerre de Cent Ans et les passages des « routiers pillards » bénéficie d’un bel écrin de verdure.
De suite, nous cheminons sur une ancienne buissière pour nous retrouver dans le hameau au pied d’un majestueux « sambuc » dont nous énumérons les déclinaisons… Après avoir admiré le vol prodigieux du sphinx colibri sur les lavandes, nous empruntons un joli sentier aux plantes et fleurs variées : chicorée, molène, bardane (velcro), clématite des haies, houblon, cirse lancéolé, cardère… Nous les examinons pour comprendre leur mécanisme de fonctionnement.
Sur un chemin montant, sinueux, malaisé… la pause est réalisée pour évoquer le genêt d’Espagne qui jadis fut cultivé sous forme de genestière (textile). Un splendide papillon flambé butine sur une chicorée et décore la plante de sa livrée jaune parsemée de motifs originaux. Ce « petit chemin » qui n’est pas de Mireille, nous emmène agréablement vers les camérisiers, genêts scorpion, chênes rouvres et pubescents, frênes et autre cormier. Un panorama remarquable s’offre à nous avec le village de Nant, lové entre les collines boisées du Larzac.
Nous percevons le ricanement du pivert alors que de jeunes buses quémandent de la nourriture à leurs parents. Surprise agréable en vision directe, du haut de la colline, d’un chevreuil bondissant en direction de La Brévinque probablement pour s’abreuver.
A la demande de Mark, nous développons un thème sur la vie des arbres avec explications sur leurs capteurs, leurs communications et symbiose avec les champignons (le bon, la brute et le truand).
Comme nous sommes proches d’une trufficulture, nous parlons en détail de la mycorhize. Après avoir réalisé l’éloge de la ronce et profité de la fraîcheur d’un plan d’eau de La Brévinque, fréquenté par les gerris, nous gravissons la pente d’un bosquet pour nous retrouver sur le chemin du retour. Préalablement nous avions cité les capteurs de lumière des arbres (rouge et bleu).
La descente vers le hameau est entamée avec une réflexion sur la naissance du troc (feu). Sur un fil téléphonique, nous apercevons le mâle du moineau dont le plastron noir est destiné à séduire la moinelle.
Arrivé(e)s au parking, à l’ombre d’un frêne, nous effectuons le point de l’animation éveil-nature de la matinée.
Rendez-vous est donné pour la balade de Mireille, le samedi 19 juillet, en journée, à St Jean de Balmes.
Je remercie l’ensemble des participant(e)s de leur agréable présence.
Christian Planckaert
